Fronde à Pastef contre la nomination de Samba Ndiaye : Ousmane Sonko place Diomaye Faye en première ligne et espère « des mesures correctives au plus vite »

Vendredi 25 Octobre 2024

Samba Ndiaye prendra-t-il fonction comme PCA de la SN-HLM avec la fronde qui secoue Pastef ?

Avec plusieurs milliers de signatures pour la pétition lancée contre la nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), des franges du parti Pastef emmenées par plusieurs hauts responsables dont Abbas Fall et Guy Marius Sagna ont mis l’exécutif sous pression. Dans un communiqué publié ce 25 octobre 2024, Ousmane Sonko, leader de la formation au pouvoir, disculpe le chef de l’Etat. Pour lui, « le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés ». 

 

Ancien membre de l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, Samba Ndiaye a rejoint la coalition « Diomaye Président » avant l’élection présidentielle de mars 2024, après avoir été directeur général des Grands Trains du Sénégal. Beaucoup de militants de Pastef lui reprochent d’avoir soutenu la répression qu’ils ont subie sous l’ancien régime. Sa nomination est perçue comme une forme de trahison contre les idéaux du parti et contre les victimes de ladite repression. Ousmane Sonko y apporte une réponse :

 

« je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres », écrit le chef de Pastef.

 

Pour Ousmane Sonko, cette « vigilance » des militants de son parti « témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu ». Mais en attendant, il appelle à la mobilisation à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. [IMPACT.SN]

 
Nombre de lectures : 150 fois